Déridez-vous face au Botox

05/02/2015 | | médecine esthétique

Permettant de corriger les effets du temps en agissant sur certaines rides, le Botox ou toxine botulique est parfois l’objet de questionnements quant aux risques qu’il pourrait comporter. Faisons la lumière sur ce produit qui en inquiète plus d’un.

La toxine botulique est une protéine sécrétée par une bactérie dont les propriétés sont neurotoxiques. Loin de provoquer le botulisme, son application en médecine esthétique consiste en injections à très faibles concentrations dans des zones ciblées du visage et du cou pour bloquer l’action du neurotransmetteur responsable de la contraction du muscle de cette zone. Seuls la partie supérieure du visage et le cou sont concernés par cette technique, à Botoxsavoir les rides du lion, le front, les pattes d’oie et les cordes platysmales (au niveau du cou) lorsqu’elles sont trop tendues.

Il n’existe aucune contre-indication liée au Botox, si ce n’est pour les femmes enceintes ou qui allaitent, ou pour les personnes souffrant de maladies neuromusculaires comme la myasthénie, et aucune réaction allergique.

Dans la pratique, le médecin applique une crème anesthésiante sur le visage une heure avant le traitement et procède ensuite aux injections, dont le nombre par zone varie entre cinq et sept. En fin de séance, une poche de glace est appliquée et le patient effectue quelques mouvements de contractions pour la fixation du produit.

Botox

Trois à cinq jours sont nécessaires à la constatation du résultat, qui est définitif dans les trois semaines après les injections. Il est bien entendu que les effets du Botox durent environ six mois, impliquant des injections deux fois par an. Cependant, après trois ans, l’intervalle entre deux injections s’allonge pour atteindre les douze mois. Les seuls effets secondaires qui lui sont imputables sont de légers œdèmes pendant deux ou trois heures, quelques bleus, d’éventuels maux de tête durant trois jours et parfois une sensation, pouvant durer trois semaines, de lourdeur des sourcils. Quant au ratage, le risque est très faible, il suffit de bien se renseigner avant d’opter pour le médecin qui pratiquera l’intervention, et il est réversible.

Bien que son efficacité soit prouvée, il ne peut, en aucun cas, remplacer un lifting cervico-facial car il est impuissant lorsqu’il s’agit de l’affaissement que connaissent avec l’âge la peau, les muscles et la graisse sous-cutanée.