Chirurgie de l’obésité Un suivi postopératoire nécessaire

19/03/2015 | | chirurgie de l'obésité

Chirurgie de l’obésité en tunisie : Considérée comme étant le cinquième facteur de risque de décès à l’échelle mondiale, l’obésité fait, chaque année, au moins 2,8 millions de victimes.

Chirurgie de l’obésité en tunisie

Et pour cause, puisque le surpoids, avec un IMC supérieur à 40 kg/m2, réduit l’espérance de vie des femmes de 40 ans d’environ 7 ans et celle des hommes du même âge de près de 6 ans, multiplie le risque d’hypertension artérielle par 4, celui du diabète par 8, celui de l’arthrose par 5, celui de la dépression par 1,8, et est responsable de 3,6 % des cas de cancer.

Suivi Postopératoire

En dehors des considérations esthétiques, l’on comprend alors mieux la nécessité du recours à la chirurgie de l’obésité en tunisie ou chirurgie bariatrique, celle-ci se développant très rapidement en France avec près de 50.000 interventions par an.

Parfaitement maîtrisées, elles peuvent, toutefois, donner suite à des effets secondaires que nombre de patients ne connaissent pas forcément, comme les carences en vitamine B, aboutissant à des troubles neurologiques, ou la mauvaise absorption de la vitamine D, responsable de l’ostéoporose.

En outre, une activité physique rare ou inexistante, des problèmes mécaniques, des erreurs alimentaires ou des problèmes psychologiques peuvent mener, à long terme, à une reprise conséquente de poids.

Or, concernant la prise en charge de l’obésité, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un suivi par une équipe pluridisciplinaire durant toute la vie, avec une consultation annuelle, afin de prévenir toute complication pouvant survenir des années après l’intervention.

Il s’agirait d’une équipe constituée d’un chirurgien, d’un endocrinologue, d’un nutritionniste, d’un médecin généraliste, d’un diététicien et d’un psychologue.

Une nécessité difficile à mettre en application du fait du manque de temps et de compétences invoqués par les professionnels concernés, qui se disent incapables de prendre seuls en charge ces patients, et du non remboursement des services du diététicien et du psychologue par l’assurance maladie, alors que l’obésité concerne surtout les classes sociales les plus défavorisées