La ptôse mammaire étant l’expression de l’affaissement de la glande accompagné d’un étirement de la peau, sa correction par réduction de la surface cutanée au niveau des seins peut engendrer une diminution de leur volume de 10 à 15 %. Pour une harmonisation de la poitrine par rapport à la silhouette, le chirurgien peut, dans le même temps opératoire, procéder à l’insertion de prothèses, bien entendu sous réserve de l’accord de la patiente.
Des implants, pourquoi ?
Dans la plupart des cas, quand elles ne réclament pas elles-mêmes l’usage d’implants mammaires, les femmes opérées pour une ptôse acceptent immédiatement la proposition du chirurgien car cela leur permet, en une seule intervention, non seulement de regalber leur poitrine mais aussi de lui donner plus de volume, la rajeunissant de quelques années supplémentaires. Le choix de la prothèse se faisant en concertation avec la patiente.
L’intervention
Il s’agit, en fait, de remettre l’aréole et le mamelon en bonne position, de réajuster et concentrer la glande, et de retirer l’excès cutané. L’ajout d’une prothèse mammaire se fait donc dans le même temps opératoire et le chirurgien insère l’implant en avant ou à l’arrière du muscle pectoral, selon le résultat recherché. Ce qui donnera des seins mieux galbés et plus harmonieux, surtout en cas d’asymétrie, avec des mamelons mieux placés. La patiente gagne ainsi un peu plus de volume et de fermeté.
Quelles cicatrices ?
Les incisions peuvent être réalisées autour de l’aréole ou à sa perpendiculaire inférieure, dans le pli du sein ou dans le creux de l’aisselle, tout dépend du type de ptôse mammaire à corriger et de son importance.
L’anesthésie
Il est bien entendu que pour ce type d’intervention, l’anesthésie générale est requise